INVASION
Une immense explosion embrase le ciel, de Dallas à Washington, répandant sur des milliers de kilomètres carrés les restes de la navette spatiale Patriot. Les autorités prennent rapidement la situation en main, mais d'étranges rumeurs ne tardent pas à circuler : on aurait trouvé, collée aux fragments de l'engin, une matière inconnue, hautement toxique, capable de résister à des températures extrêmes. Et les premiers à entrer en contact avec elle n'auraient plus d'humain que l'apparence... Mais pas question de déclencher la panique pour autant.
Quelque temps après le crash, Carol assiste à une vague de phénomènes aberrants. Une de ses patientes se plaint, par exemple, qu'on lui a "changé" son mari. Simple délire ? Mais pourquoi tant de gens à travers le pays en sont-ils affectés ? Et pourquoi les rues des villes sont-elles devenues si paisibles, comme si personne n'osait plus s'énerver ?
Une fois n'est pas coutume, je commence par les acteurs :
Daniel Craig, que j'ai trouvé si génial en 007 est ici pataud, sans aucun relief, et sous-exploité au possible au profit de Nicole Kidman, que je trouve aussi expressive qu'une huître et crédible comme une promesse de politicien véreux...
Oui mais non, désolé pour ses fans, mais moi j'y arrive pas...
Déja un film avec elle j'ai du mal, mais alors un film où elle court, conduit une voiture à fond dans les rues et tire au pistolet... comment dire ?
Ben c'est juste ridicule en fait...
Du coup, ben, ma vision du film en prend forcément un coup.
Parce que l'histoire, inspirée du roman de Jack Finney "The body snatchers", est plutôt bonne.
Mais bon, tant qu'à faire, préférez lui 100 fois L'invasion des profanateurs qui a, en plus, le mérite d'assumer une fin non happy ending...
Non, vraiment, si quelqu'un pouvait expliquer aux producteurs américains qu'un film n'est pas obligé de bien se terminer pour avoir du succès...
OK ok, j'ai vendu la mêche, ça se termine bien, enfin disons pas mal, rassurez vous, on nous pond la fameuse morale à 2 balles à la fin pour relativiser mais bref...
C'est juste pas bon, voilà...