LE LABYRINTHE DE PAN
Espagne, 1944. Fin de la guerre.
Carmen, récemment remariée, s'installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l'armée franquiste.
Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque, va lui révéler qu'elle n'est autre que la princesse disparue d'un royaume enchanté.
Afin de découvrir la vérité, Ofélia devra accomplir trois dangereuses épreuves, que rien ne l'a préparé à affronter...
Bon, autant le dire tout de suite, je n'ai pas été aussi enthousiasmé que prévu... J'avais volontairement évité de trop lire de critiques détaillées afin de garder la surprise, mais j'en avais eu des très bons échos.
Du coup, je ne m'attendais pas du tout à ça ! J'avais dans l'idée de découvrir un film fantastique, se passant dans un monde imaginaire...
Or, la partie "fantastique", par ailleurs magnifique tant du point de vu special effects que décors, n'est qu'une composante d'un film très ancré dans la réalité.
L'Espagne de 1944, la période franquiste, tout ça est d'ailleurs superbement dépeint, servi par le talent d'acteurs habités par le sujet (Sergio Lopez, wouah...)
Et c'est cette partie du film qui m'a le plus emballé !
Du coup, il mériterait sûrement un second visionnage, afin que je concentre plus mon attention sur les liens forts qui unissent l'aspect historique et le parcours fantastique de la petite fille...
A noter un coup de chapeau pour les effets spéciaux, les costumes, les décors et les lumières, c'est du très grand art !
Del Toro m'avait déja bluffé là-dessus avec Hellboy, et il poursuit sur sa lancée !
Bref, un film qui mérite d'être vu notamment pour les effets spéciaux mais dont l'intérêt réside surtout à mes yeux dans la reconstitution historique de l'Espagne du milieu des années 40.
Un comble quand on s'attend à voir un conte fantastique...
Du coup, dans le même style, j'ai préféré l'Echine du diable.